J'aimerais trouver les mots J'aimerais trouver les mots

Il pleut en cet après-midi d’un mois de printemps de l’an de grâce 2017 et j’ai peine à vous écrire Mesdames magiciennes poétesses et porteuses de Vie. J’aimerais tant être dans la joie.
Qui sait ? La sincérité saura peut-être m’ouvrir des portes de lumière d’amour et de poésie.
La sincérité…mon fil d’Ariane… moi la funambule parfois en déséquilibre sur le fil de la Vie.

Voilà des minutes entières que je recherche sans enthousiasme les mots « types », « fabriqués » et soi-disant « vendeurs », mais en vain. Comment pourrais-je me trahir ? Je ne connais que les mots du cœur.
J’aimerais tant trouver ceux qui touchent et qui épinglent en plein cœur la poésie de l’âme ; les mots qui font couler les larmes sur les pétales de roses à l’aube de chaque matin et rire aux éclats l’enfant trébuchant dans un parterre de joie. J’aimerais vous dire ma foi en cette école de la Vie qu’est le Conservatoire des Arts de l’Etre, à quel point je la chérie et à quel point j’aimerais que vous en soyez les hôtes fidèles pour qu'ensemble nous contribuions non pas à changer le monde – loin de moi cette prétention – mais à y déposer des graines de poésie et de tendresse. J’aimerais tant …
tant trouver le mot juste et simple pour toucher en plein Etre et dire à quel point parfois nous mourrons de n’être pas nous-mêmes ; qu’il est temps pour que ce monde soit en paix que nous abandonnions l’idée d’être autres que ce que nous sommes et que tendres il nous faut être pour nous-mêmes.

Mais je ne sais pas. Je n’ai que le langage du cœur, celui qui vibre et qui frissonne, celui qui aime et qui trébuche, celui qui bien que maladroit se relève prêt à tomber encore pour mieux éclore au battement suivant.

Oui, j’ai foi en vous, en nous, poétesses et amazones sauvages et je ne peux que vous inviter à trembler avec moi, à frissonner, à trébucher, à nous relever plus grandes dans un souffle de joie, à nous prendre par la main, par le cœur et l’audace et à marcher joyeuses fières de notre liberté ; celle de n’être que ce que nous sommes et surtout surtout, d’ETRE ce que nous sommes.

La joie revient … elle ne m’a jamais quittée. Ou si peut-être ! En ce cours instant où je me suis égarée sur les chemins du « par-être »

Merci d’être là.

Mâ.

 « Deviens qui tu es » Nietzsche

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