La parenthèse heureuse La parenthèse heureuse

D’une des salles du Conservatoire des Arts de l’Etre, jeudi 8 juin de l’an de grâce 2017, 

Chère magicienne, l’été arrive, ne le sens-tu pas ?

 A la danse des arbres, sous la caresse de l’air, au jaune du brin d’herbe qui précocement se ride, à la Loire qui a soif d’elle-même, aux premières chaleurs, à ton regard qui bien souvent s’échappe, ne sens-tu pas l’été venir ?

Le 28 août 1963 Martin Luther King s’exclamait « I have a dream » ; il y prônait la liberté pour tous les peuples. Aujourd’hui d’une des salles du Conservatoire des Arts de l’Etre, je ne peux que te convier humblement à te joindre à l’un de mes rêves. Il est estival et il est heureux ; mais comment pourrait-il en être autrement ?

Celui d’être libre ou plutôt de SE rendre libre. Libre d’être qui on est, comme on est.
Rêveuse ? Oui, bien-sûr, évidemment, incontestablement ! Rebelle ? Assurément ! Magicienne ? Quelle question ! Désireuse de faire appel au merveilleux, au mystère, à la part de soi créatrice joyeuse et qui a envie ?  Oui oui oui !

Je te convie à me, à nous rejoindre à « la parenthèse heureuse ».
Cinq jours où nous vivrons, loin du jugement et la peur du regard de l’autre, nos rêves de petite enfant et de l’adulte que nous voulons devenir. Cinq jours encore où nous marcherons à l’aube et au crépuscule, où nous frémirons ensemble devant le grand mystère de la Vie, où nous jouerons avec le petit monde de l’invisible, où nous laisserons la part de nous insouciante et joyeuse dessiner, où nous veillerons à l’aube naissante et au crépuscule bondissant, où notre clown se chargera de vivre et d’exprimer ce que nous ne savons dire, ce que nous n’osons dire, ce que nous n’osons vivre. Cinq jours où nous pourrons parler, déposer, raconter, se raconter ou se taire. Cinq jours enfin de danses et de chants.

Mais je t'en ai déjà trop dit. J’aimerais que le mystère s’invite à notre table. Faisons lui bel hommage et parons-nous de nos fioles et nos secrets, de nos histoires et de nos rêves les plus fous.

Oui ô jolie magicienne, sous la yourte d’Odile nous transformerons le terne en intense, le banal en merveilleux et la nuit noire en nuit étoilée.
Nous oserons nous vivre !

Je me réjouis de te découvrir ou te redécouvrir, toi l'alchimiste magicienne.

Que doux et merveilleux soient tes instants

« Deviens qui tu es » Nietzsche

Pour toutes informations, suivre le lien "la parenthèse heureuse"